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 (merlin) complices de cet état de vices.

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E. Adhara Rosebury
E. Adhara Rosebury
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△ âge : seize ans.
△ statut du sang : sang pur.
△ amoureusement : promise. à un étranger.
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△ études : sixième année.
△ baguette : bois de frêne, cœur renfermant un poil de rougarou. trente et un centimètres ; fine et flexible.
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Ven 7 Juil - 1:08
(merlin) complices de cet état de vices.


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MERLIN & ADHARA.

surprise, motherfucker !

Tu tritures ta nourriture. Tu n’as pas vraiment faim. Tu es inquiète. Un peu préoccupée.
Alors, tu occupes tes mains. Au moins la droite. Qui, sans que tu ne t’en rendes tout à fait compte, écrase. Ta fourchette, serrée fort, assassine et gaspille. Et la viande, résistante, fini à son tour par ressembler à une sorte de bouillie. Ton assiette est remplie de purée. Des couleurs bien distinctes, dont certaines criardes. Qui tranchent, entre elles.
Coude gauche sur la table, tête totalement renversée et appuyée sur ta main. Tu observes. L’autre table. Le regard fixe. Plutôt alerte. Contraste avec tes gestes contrôlés seulement par un certain mécanisme. Tu le dévores des yeux. Lui. Ce Poufsouffle. Joan. Joan Lestrange. Ou Merlin, comme il veut qu’on l’appelle. Tu le regardes souvent. Un peu chaque jour. Parfois tu le suis. Parfois tu l’écoutes. Parfois tu l’imagines. Il te hante. Mais tu ne lui as jamais parlé. Tu n’étais pas prête. Tu n’étais pas sûre.
Aujourd’hui, ça y est. Tu penses que c’est le moment. Au repas de midi. Dans la Grande Salle. Au milieu de ce décor flottant. Au milieu de tout le monde. De ses amis et des tiens. Des gens qui vous haïssent, un peu ou beaucoup. Des autres, dont vous vous foutez. Dont tout le monde se fout. Et de son ami. De son copain. De son amoureux. De ce que tu en as compris. Sullivan. Tu l’as observé aussi, lui. Tu as cherché quelques anecdotes, des renseignements. Tu as appris des choses. D’eux deux. De cette relation interdite. Et punie. Par beaucoup. Surtout de là d’où vous venez, tous les deux. Un amour illicite. Qui ne fonctionnera pas. Voué à l’échec. Malgré leur bonheur et leurs sourires. Malgré leurs regards et leur tendresse. Ça te rend triste. Pour eux. Pour toi. Pour tous les autres. Mais c’est comme ça. C’est déjà écrit. Et le futur – et les autres – les détruiront. Tu feras partie de cette destruction. Quand bien même la rage te fait hurler, détester et refuser. Toi non plus tu n’as pas voix au chapitre. Tu ne l’aura jamais. Ce n’est pas dans l’ordre des choses. Ton avenir sera joué en ta présence, physique. Même si ton esprit n’y sera pas. Le malheur, dans l’enfermement. Séquestrée dans des envies qui te sont totalement étrangères ; et qui le seront toujours.
Dans ton assiette, la nourriture n’est plus reconnaissable. Ta fourchette est devenue agressive. Et en percutant la porcelaine, elle fait s’envoler des bouts méconnaissables de viande ou de légumes. Tes voisins t’observent. Tu ne les ignores pas ; tu ne les vois tout simplement pas. Tu es ailleurs. Tu es déjà là-bas, près de ce sang-pur qui fait honte à la lignée dont il descend. Tu es là-bas, aux côtés de ce garçon qui transpire l’amour. En train de gâcher sa tranquillité. Sa sérénité.
Tu lâches ce bout de métal qui tombe sur la table. Et tu soupires. Fort. Comme pour te donner une consistance. Et tu souris. C’est l’heure de laisser éclore la vérité. Et de faire éclater cette bulle de semblants.
L’heure de jouer, un peu, aussi. Rendre les choses plus simples et drôles. Au moins pour toi. Pourquoi pas.
Tu te lèves enfin. Tu défroisses ta robe, du plat de la main. Et avances. Vers leur table. Vers sa table. Tu essaies d’avoir l’air joyeux. Tu sais qu’il y croira. Tu trompes le monde qui t’entoure depuis des années, maintenant. Depuis beaucoup trop longtemps.
Il est occupé. Il discute. Il ne te remarque pas.
Tu prends un moment, court, pour le regarder d’un peu plus près. Il n’a rien de transcendant ou de bouleversant. Il n’a rien d’attirant ou de différent. Pas pour toi. Il n’a aucune des formes qui te plaisent. Et si jamais, vos bébés ne seraient même pas beaux. Tu retiens une légère grimace de dégout. Et tu poses ta main sur son épaule. Voilà. Le premier geste. Un contact. Relation amorcée.

« Salut, Joan ! »

Tu pousses la fille trop rousse assise à sa droite, d’un geste un peu dur et d’un regard appuyé. Et tu enjambes le banc. N’écoutant pas les protestations qui s’élèvent. Te voilà assise à califourchon, face à lui.

« Si j’porte une robe un peu près du corps au niveau de la poitrine, de la taille et des cuisses, mais qui part en s’évasant au niveau des genoux, ça t’irait ? Avec une longue traîne, évidemment. Aussi, c’est vrai, j’suis plus vierge. Mais j’imagine que si je porte du blanc, ça ne te dérangera pas ? Parce que rouge ou pêche, ce ne sont pas des couleurs qui me vont au teint, de toute façon… »

Tu te permets un petit sourire. Et tu lèves les yeux au ciel, en laissant retomber tes mains sur tes jambes. Il a l’air un peu perdu. Alors, dans un élan d’une générosité certaine, tu ajoutes :

«Te méprends pas, surtout ! Je parle de notre mariage, bien sûr. »



© S a n i e
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J. Merlin Lestrange
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△ âge : seize ans.
△ statut du sang : Certains décriraient ton sang comme aussi pur qu'un diamant, aussi pur que le cristal. Un sang-pur.
△ amoureusement : Follement dingue de cet autre garçon, irrémédiablement amoureux de ce petit blond à l'écharpe jaune et noire. Sous l'emprise de ses lèvres, de son parfum, de sa voix, de sa peau. En couple avec Sullivan.
△ maison : Ta maison est celle des petits blaireaux, la maison noire et jaune. Ta véritable place.
△ études : Sixième année. Tu as choisi l'étude des Runes et le soin aux créatures magiques, lors de ta troisième année.
△ baguette : Bois d'ébène, fait pour les propriétaires fidèle à leurs convictions et qui ont le courage d'être eux-mêmes. Plume de phénix, offre un large éventail de capacités magiques. Vingt-sept centimètres. Rigide.
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Ven 21 Juil - 23:56
Re: (merlin) complices de cet état de vices.
COMPLICES DE CET ETAT DE VICES
adhara & merlin
septembre 2016

La fin des cours sonne enfin. La matinée est terminée, par Merlin, tu attendais ce moment avec impatience. Ce moment de bonheur où tu retrouves le droit de glisser ta main dans celle de ton amant, le droit de l’observer à ta guise sans te faire rappeler à l’ordre par l’un de vos professeurs, le droit de les serrer dans tes bras aussi longtemps que le cœur t’en dit, le droit de lui dire à quel point tu l’aimes, le droit de l’embrasser. Le droit de l’aimer, tout simplement. Main dans la main, vous vous dirigez vers le réfectoire avec votre groupe d’amis. Le puffy gang, comme Sullivan aime l’appeler. Cette appellation t’a toujours fait rire. Bien qu’elle soit représentative de votre petit comité, tu l’as toujours trouvé ridicule. Quoiqu’il en soit, tu te diriges vers les grandes portes, serrant les doigts de ton blond. La Grande Salle se remplit à une vitesse folle. Les élèves sont affamés et le font largement savoir en se jetant sur les différents plats dès qu’ils leur sont présentés. Purées aux différentes teintes, morceaux de viandes déposés sur des plateaux en argent, boissons coulant à flot dans les verres en cristal de ces affamés. Ton ventre ne se prive pas pour te demander de presser le pas vers ta table, ce que vous faites, tous ensemble. Tu enjambes le banc, t’assieds et poses ton sac à tes pieds, salivant à la vue de ce festin qui t’attend. Les rires inondent votre groupe, vos voix s’élèvent faisant naître de larges sourires sur vos visages enfantins. Discrètement, une de tes mains vient chercher celle de ton amoureux, alors que l’autre se débat avec ta fourchette et un morceau de viande récalcitrant sur le bord de ton assiette. Les sujets de conversations n’ont rien de bien sérieux, mais cela fait un bien fou. De pouvoir souffler, profiter d’un moment tel que celui-ci, d’être heureux, d’avoir l’esprit léger. Ça fait du bien, putain. Les derniers jours ont été rude pour toi, a porté le masque du bonheur indéfectible auprès de ces gens que tu as rencontré ici, pour ne pas les inquiéter, pour ne pas les faire fuir, cachant alors la tristesse qui grignote ta volonté chaque matin. Tu penses à tes parents, à leurs lettres que tu n’ouvres pas, que tu gardes cacher dans une boîte, dans la malle au pied de ton lit. Mais pas ce midi. Ce midi, tu es libre, libéré de ce poids auprès de ce garçon qui comble tes journées, libéré de ces pensées lourdes à porter au quotidien.

Pour ce repas, tu as ton sourire et ta bonne humeur à offrir. Les véritables. Ces deux choses que tu ne feins étrangement pas. Ces deux armes que tu arbores avec fierté, collé contre le blond à tes côtés. Tu finis par laisser la parole aux autres, te concentrant sur les différents mets défilant sous ton regard. Tu avales tout autant de légumes que de verres de jus de fruits, irrémédiablement attiré par le sucre et l’acidité des oranges. Mais tu n’aurais jamais pu être arrêté dans ton élan de cette manière. La demoiselle s’installe près de toi, comme si elle était la bienvenue, t’interpellant par ce prénom que tu ne reconnais plus comme étant le tien. Joan. Son arrivée te perturbe, perturbe ton instant privilégié avec tes amis. Tu fronces les sourcils, attendant qu’elle se présente à toi, mais rien de tout cela. Contrairement à toutes attentes, elle s’invente un monde, parlant de choses qui te dépassent à un point tel que tu ne vois pas où elle veut en venir. Perturbante. Ton expression doit être le reflet de ton incompréhension, puisqu’elle s’empresse d’éclaircir la situation, si l’éclaircir reste dans le domaine du possible. Apparemment non. Tu jettes un coup d’œil perplexe dans la direction de Sullivan. Est-ce que ce serait une blague de sa part, aurait-il tout manigancé ? Tu manques de étouffer avec une bouchée de purée de pomme-de-terre. « Notre mariage ? » répètes-tu, comme si la demoiselle était tombée sur la tête. Cette plaisanterie est loin de te faire rire, bien au contraire. Tu vois rouge. Tu embrasses le front de ton amant, abandonnes tes biens à la table et tires la greluche hors de la Grande Salle. Tu la toises, croisant les bras sur ton torse. « C’est quoi cette connerie ? » Tu penses déjà à ton Poufsouffle et à toutes ces questions qu’il doit se poser, à tous les doutes qui doivent s’imposer à son esprit. Et merde...

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