too fab for this world (alex)

QUE PENSE TON PERSONNAGE DES STATUTS DE SANG △ Vous pourriez bien être un petit poney rose qu'Alex vous adresserait quand même la parole, c'est dire à quel point il s'en moque. Il se fiche pas mal du sang qui peut bien couler dans les veines de chacun, c'est ce qu'on décide d'en faire qui compte, c'est qui on décide de devenir qui importe. Les nobles pseudo-supérieurs et leur désir de prôner la pureté le font bien marrer et il n'hésite pas à prendre la défense des plus opprimés. Aimez vous les uns les autres, merde blblbl.

  QUELLES SONT LES AMBITIONS FUTURES DE TON PERSONNAGE △ Si Alex avait des projets, ça se saurait. Celui d'amuser et emmerder son petit monde semble déjà tracé depuis un moment, mais il n’aboutit à pas grand chose de glorieux, il faut être honnête. Sinon, il faut bien admettre qu'il est mordu de Quidditch depuis toujours, alors il se voit parfois faire carrière là-dedans, un sourire béat aux lèvres. Mais bon, pour ça, il faudrait déjà qu'il réussisse ses ASPIC, et ça ne semble pas le stresser plus que nécessaire.

TON ÂGE : dix-sept ans, la majorité dans un mois   PAYS : la belle france. COMMENT AS-TU CONNU LE FOFO ? les top sites, j'crois. DES SUGGESTIONS ? nope, vous êtes tous perfs, j'aurai l'droit de vous embêter, pas vrai ? hein ? hein ? pas vrai ?   UN DERNIER MOT ? adoptez moiii  

Le petit Alexander naquit en un beau mois de Juillet dans une petite maison chaleureuse de la belle capitale Britannique, Londres. Il était le quatrième enfant d’une famille qui semblait parfaite en tout point. Il avait deux parents aimants, Edward et Amélie, qui travaillaient ensemble à la tête du journal « Chroniques des Roses Noires », un journal qu’ils avaient fondé quelques années auparavant et qui rassemblait de nombreuses anecdotes magiques du monde entier. Ils étaient amenés à beaucoup voyager, si bien que le petit Alex n’a pas vraiment connu l’Angleterre, qui était pourtant son port d’attache lors de ses quatre premières années de vie. Alex avait deux sœurs et un frère plus âgés, Elea, Mélodie et Peter. Bien que les deux sœurs se disputaient souvent à cause des deux garçons et manie de s'attirer des ennuis, la fratrie était très soudée. À peine dix-huit mois après la naissance d'Alex, une petite Azalée vint agrandir la famille. Les parents décidèrent que la famille était au complet et dès que la petite dernière eut six mois, ils partirent en voyage autour du monde.

C’est ainsi que les enfants Lancaster découvrirent le monde entier en quelques années à peine. Ils restaient rarement plus de quelques mois au même endroit, et pendant cette courte période, ils vivaient selon les coutumes du pays dans lequel ils étaient. Comme les sorciers n’étaient pas installés dans toutes les régions du monde, ils vécurent aussi au contact de moldus ayant des traditions complètement opposées aux leurs. Alex a toujours des souvenirs de ses voyages. Ils voyagèrent même en voilier pendant plus d’une année. Ce fut d’ailleurs à cette époque que le jeune garçon découvrit ses pouvoirs, causant une situation délicate puisqu'il ne comprenait pas tout le temps comment se manifestaient ses pouvoirs. Ainsi, tous les membres de sa famille finirent au moins une fois chacun à l’eau à cause de lui. Il se rappelle même avoir influencé la mer alors qu’elle était très en colère contre l’une de ses frères sœurs, causant de grosses vagues qui inondèrent le bateau. Heureusement, ses parents lui apprirent à canaliser son trop plein d’énergie pour éviter les dégâts de ce genre.

La famille Lancaster vécut les plus belles années de sa vie en tant que globe-trotters. Les enfants grandirent dans la tolérance et dans la découverte de l’autre. Mais, comme tout bonheur ne peut pas demeurer aussi longtemps, une ombre vint noircir ce beau tableau. Alex avait sept ans, et ce jour restera gravé dans sa mémoire à jamais : celui de leur dernier voyage. La famille était alors établie depuis quelques semaines en Égypte. Les parents avaient décidé de leur faire visiter les pyramides mythiques. La petite famille partit donc à la découverte de ces merveilles antiques comme à leur habitude, uniquement équipés de leurs sacs à dos et des baguettes des parents. Alex ouvrait la marche, suivi d’Azalée puis des trois autres tandis que les parents les surveillaient à l'arrière. Alex et sa petite sœur prirent de l’avance et décidèrent de se cacher derrière une statue pour faire une farce aux autres membres de leur famille, comme ils le faisaient souvent. Cependant, la statue pivota et révéla un passage secret. Les deux plus jeunes de la famille, animés d’une grande curiosité, décidèrent de s’aventurer seuls dans ce passage. Ce qui les attendait au fond de ce couloir fut atroce.

Personne ne sait ce qu’il s’est passé dans ce passage secret, excepté Alex. Toujours est-il que Edward et Amélie passèrent de nombreuses heures à chercher leurs deux enfants dans la pyramide. Ils finirent par retrouver Alex debout devant la pyramide, les yeux fixés dans le vague et le cerveau comme déconnecté. Ils voulurent se précipiter sur leur fils, mais ils trébuchèrent sur une masse qui se trouvait dans le couloir. Alex reprit soudain conscience et se mit à hurler. Le hurlement de sa mère vint alors se joindre au sien, car elle venait de se relever et de se rendre compte qu’elle avait trébuché sur sa fille et que cette dernière était pleine de sang. Edward, qui perdait rarement son sang-froid, fit sortir ses enfants et sa femme et se retourna vers Azalée. La fillette était en effet pleine de sang, mais elle ne présentait aucune blessure. Cependant, une chose était sûre, toute vie avait quitté son corps. Ses jambes étaient inclinées dans un angle étrange et sa tête penchait en arrière. Ses yeux étaient grands ouverts et sa bouche également. Edward serra sa fille dans ses bras et lui ferma délicatement les yeux. Ainsi, elle semblait dormir.

La famille rentra immédiatement en Angleterre profondément sous le choc. Ils étaient dévastés. Le petit Alex, de son côté, se sentait terriblement coupable. Constamment effrayé par la moindre petite chose, le garçon semblait affecté au plus haut point et ni les élans de farces de son frère, ni les mots affectueux de ses deux grandes sœurs n'y changèrent quelque chose. Voyant que son état ne s'améliorait pas au bout de quelques semaines, ses parents prirent la décision de l’envoyer à l’Hôpital Sainte Mangouste. Quelques semaines à peine après l’y avoir envoyé, le garçon en revint totalement 'soigné'. Le changement fut radical, Alex était redevenu l'enfant espiègle et joueur que ses parents et ses sœurs avaient du mal à gérer. Il semblait avoir accepté la mort de sa sœur et décidé à nouveau de profiter de la vie. Mais cela semblait être trop beau pour être vrai, et puis, que s'était-il réellement passé en Égypte ?


« Maiiis attendeez, j'vous dis qu'ça va geler, ça va être génial ! Dans trois, deux... » Un énième soupir s'extirpe des lèvres d'Emma. Les bras fermement croisés contre sa poitrine, la serdaigle commence à taper du pied, visiblement loin d'être prête à attendre quoi que ce soit venant du lion et de ses conneries douteuses. « Deux et demis... » De son côté, le grand maitre dans l'art des farces test avec toujours autant d'enthousiasme son tout nouveau jeu, après trois échecs consécutifs, jeu très clairement foireux. Pourtant, il n'abandonne pas. Jamais. La persévérance, il n'y a que ça de vrai ! Et c'est ça qui énerve. « Bon, Alex, maintenant ça suffit ! Tu vas vraiment finir par tout faire exploser, je te préviens, si tu... » Mais le lion ne l'écoute pas, obnubilé par son tour de passe passe, seulement, encore une fois, rien ne se passe, et bien qu'il ne l'avouera pas à haute voix, ça l'inquiète un peu. « Un et demis de mon deux et demis de... » La bleue et bronze lève les yeux aux ciels, ce que cet idiot peut l'agacer. « Qu'est-ce que tu veux qu'il fasse exploser exactement avec sa brosse à dent glacée ? Laisse, ça peut être marrant. » lance Max d'un ton mi-joueur, mi-moqueur. Il observe son meilleur pote, un sourire aux lèvres. Il s'attend déjà au pire comme au meilleur. C'est ce qu'il y a d'amusant avec Alexander; on ne sait jamais ce qu'il peut se passer, mais on sait à l'avance que pour rien au monde on louperait ça. « Ce qui peut être marrant aussi, c'est d'aller en cours, vous devriez essayer... » La poufouffle vient d'arriver, un grand sourire aux lèvres et des cahiers pleins les bras. Elle jette un coup d’œil perplexe au lion du groupe et hausse un sourcil. « Qu'est-ce que tu fabriques encore, toi ? » La question demeure malheureusement en suspend puisqu'un énorme boum vient surprendre la totalité des étudiants se baladant dans la zone touchée du couloir. Grand silence. Tout le monde se tourne vers Alex. « Un ?... »


Alex a peur de l'orage. Mais ça, oh non, jamais il ne l'avouera à quiconque. Parce qu'Alex n'a peur de rien, Alex brave tous les interdits et se rit d'un rien. Il n'a peur de rien... Sauf de l'orage. C'est une nuit de bise, de foudre et de crachin. Il est caché sous ses couvertures, la mine dépeignant celle d'un chaton apeuré. Ah ce qu'il est beau le brave lion ! Une brusque explosion de foudre et le crachin persistant se change en déluge de pluie, avec des décharges nettes ou diffuses, et une tempête qui dirait-on fouette les branchages des arbres centenaires de la cour. Le gryffondor ne dormira pas, il le sait. Il s'extirpe de ses draps et décide d'aller gambader un peu dans les couloirs, histoire de se changer les idées. Ce soir, pas question de partir en mission top secrète ou d'aller planifier on ne sait quoi avec son acolyte serpentard, non, ce soir, il veut simplement penser à autre chose, faire comme si tout allait pour le mieux, puisque tout est tout le temps censé être joyeux et amusant, nan ? Si il se fait choper par le concierge, il ne cherchera pas à faire le malin, pour une fois, son esprit joueur est bien trop enfouit derrière ses inquiétudes qu'il a déjà bien du mal à assumer. Muni de sa baguette, le lion sort de sa cage sans réveiller ses compagnons. Lors de sa petite balade nocturne, il repense à la journée qu'il vient de passer. Les nombreuses conneries qu'il a dites et faites, les personnes qu'il a emmerder, volontairement, ou non. La muse de ses farces restant néanmoins la seule et l'unique Rose, une serpentard particulièrement froide aux allures de poupée de porcelaine qu'il s'est toujours plu à pousser à bout. Elle prétend le haïr. Il prétend la trouver ennuyeuse. Elle sait qu'elle succombe à ses rires et ses sourires. Il ne sait pas pourquoi il cherche tant à la haïr. L'orage hurle sa colère, sortant brusquement le rouge et or de ses pensées dans un sursaut de surprise. Soudain, au détour d'un couloir, il entend des bruits suspects non loin du couloir menant à la cour. Paré à toute éventualité et guidé par sa curiosité maladive, le gryffondor se dirige vers les froissements de capes d'un pas rapide. Dans la pénombre; une silhouette se dessine au coin d'une porte. Immédiatement, Alex dirige sa baguette vers l’inconnu et souffle un "lumos" à peine audible. Sa baguette illumine aveuglément les alentours et après un temps rapide d'adaptation, il distingue au sol le corps d'une jeune femme recroquevillée sur elle même. Les cheveux cachant son visage enfouit dans une mince couverture. L'écusson des serpentard attaché à sa robe ébène est le seul indice que le lion perçoit. Avec précaution, il l'interpelle. « Eh, tu devrais retourner te reposer dans ton dortoir, c'est plus confortable, tu sais... Même si, j'avoue, ça vaut vraiment pas ceux de Gryffondor. » Sa voix est douce et un brin rieuse, il ne veut pas l'apeurer, ou pire, l'énerver, les verts sont assez imprévisibles parfois et il est bien trop tard pour tenter le diable. Lentement, il s’accroupit à hauteur de la demoiselle qu'il ne peut pas encore reconnaitre et lui effleure l'épaule afin d'attirer son attention. « Allez, quoi, tu vas quand même pas rester là. Je peux te raccompagner, si tu veux. » Après quelques secondes de silence, l'inconnue se défait de sa couverture et plonge ses grands yeux ombragés dans ceux brillants de chaleur d'Alexander. Rose. C'est Rose. Merde, il ne s'attendait pas à la voir, elle. « Tu ne me parles jamais comme ça, à moi. » Une plainte à peine camouflée, un sourire blessé. Le lion ne comprend pas, il n'aime pas ça, et ça l'énerve. « Mais qu'est-ce que tu fous... Pourquoi t'es là ? » réussit-il à bafouiller dans un froncement de sourcils. Rose se recale correctement contre le mur et reporte son regard vers le jeune homme habituellement si fou et si rieur. Son regard affectueux s'est dissipé pour laisser place à quelque chose de bien moins doux, de plus féroce. Ça la tue de l'intérieur. Elle ne peut rien y faire. Il est surpris, probablement déçu et agacé de se retrouver face à elle, plutôt qu'une autre fille qu'il se serait empressé de charmer à l'aide se ses pitreries sans même s'en apercevoir. « Qu'est-ce que ça peut bien te faire, Lancaster ? » sa voix se veut froide, cassante, la vipère se doit de garder sa façade, mais elle n'y parvient pas. Elle est bien trop lasse de jouer les ignorantes. Elle est tombée, elle ne sait plus se relever et tout ça par sa faute. Parce qu'il a fallut qu'elle tombe amoureuse de son bourreau. Parce qu'il a fallut qu'il accorde ses sourires affectueux à tout le monde sauf à elle. Parce qu'il a fallut qu'il décide de la faire sombrer sans une once de culpabilité. Parce qu'il y est arrivé et qu'elle n'est plus en mesure de le nier. « Rien du tout, c'est vrai. Tu peux bien dormir là si ça t'éclates. » Elle ferme les yeux et encaisse, elle s'efforce de lui accorder un sourire pleins de sarcasmes, parce que c'est ce qu'il attend d'elle. Lui, attend patiemment, il attend qu'elle se lève et retourne dans son dortoir. Qu'elle le laisse et redevienne aussi imperturbable qu'avant. Aussi forte et démunie de cette tristesse qu'il ne supporte pas voir briller dans son regard. Parce qu'il n'aime pas la voir comme ça, que ça ne lui va pas et qu'il ne comprend pas. Aucun d'eux ne bougent, ils se toisent d'un regard étrange, intime. Elle ne le quitte toujours pas. Il s’assoit finalement à ses côtés et soupir. « Alors pourquoi tu restes ? » Un chuchotement. Ils sont si proches l'un de l'autre. L'orage fait rage plus que jamais. Alex contracte sa mâchoire et s'empare fermement d'un bout de la couverture de la jeune femme. Le silence s'installe peu à peu. La serpentard finit par penser que le gryffondor ne lui répondra probablement pas. Elle a tort. « Parce que tu restes. »


Il y a cette autre fille, ce fantôme. Une ombre parmi les ombres. Timide. Discrète. Invisible. Il ne la voit pas parce qu'un garçon comme lui ne peut pas remarquer une fille comme elle. Elle l'observe, souvent, de loin. Elle rit de ses bêtises, souvent, silencieusement. Elle n'ose pas faire un pas vers lui, ni même soutenir son regard joueur. Elle a bien trop peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas y arriver. Elle ne voit que lui, mais lui ne la voit pas. Ça la rend triste, elle s'y laisse bercer éperdument, elle s'y habitue lourdement. « Qu'est-ce que tu lis ? » La lionne sursaute et peine à calmer les battements de son petit cœur abimé. Alexander Lancaster. « Je... Euh, tu... » Un sourire fleurit rapidement sur les lèvres du garçon de ses songes, elle l'amuse. Puis il s'adosse au mur, à côté d'elle, un air mutin sur le visage. « Je vois, intéressant comme bouquin... Sinon, ça te dirait de partir à l'aventure avec moi ? » Prise de court, elle l'observe avec de grands yeux. Elle ne comprend pas ce qui lui arrive. Elle est totalement démunie. Le regard profond du garçon la déstabilise. Son sourire. Sa voix. Tout. Lui ne voit rien de tout ça, elle l'amuse. « Bon, si tu dis rien, je prends ça pour un oui ! »

Au loin, Maximilien fait signe à Alex de le rejoindre, lui et sa bande. Mais, finalement, il s'approche directement et échange quelques mots avec lui avant de repartir auprès des siens. Le brun se retourne vers la demoiselle, elle a l'impression que c'est la dernière fois. Qu'elle devrait tenter de le garder un peu plus au risque de ne jamais l'avoir aussi longtemps rien que pour elle. « Au fait, comment tu t'appelles ?
- An... Ange. » Ange. C'est doux, ça lui va bien. Il s'approche à nouveau. Bien trop prêt au gout de la jeune fille qui ferme doucement les yeux. Il effleure le bouquin de ses doigts et sourit, d'un de ses sourires typiques qui font fondre toutes les filles. Elle est mignonne. « Et bien, Ange, oublie ce que je viens de dire, l'aventure est annulée, à plus. » Et il disparait de nouveau, la laissant seule avec ses questions et ses faiblesses. Ignorant son existence, son prénom et sa souffrance. Comme avant. Rien ne change. Ou presque rien.