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 (solveig) la solitude n'est plus une maladie honteuse.

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E. Adhara Rosebury
E. Adhara Rosebury
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△ baguette : bois de frêne, cœur renfermant un poil de rougarou. trente et un centimètres ; fine et flexible.
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Ven 4 Aoû - 15:24
(solveig) la solitude n'est plus une maladie honteuse.



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SOLVEIG & ADHARA.

les dingues et les paumés.

Tu as le pas léger, discret. Il est si tard qu'il est plutôt tôt. Au milieu de ta nuit, peuplée de cauchemars absurdes, tu en as eu assez d'attendre un sommeil réparateur. Alors tu es sortie. Tu as enfilé tes chaussures, laissées au pied de ton lit. Et tu as attrapé des vêtements, au hasard de tes mains tremblantes. Puis tu as quitté le dortoir, traversé la salle commune. Tout était vide. Sombre. Et silencieux. Dans ce néant de bruit, ta propre respiration te semblait anormalement profonde. Et presque assourdissante. Dans cette noirceur quasiment opaque, tu t'es guidée comme dans un souvenir. Tu t'es dirigée dans cette pièce, en te rappelant précisément les endroits à contourner. Ce n'était pas le moment de te casser un orteil et d'hurler à en réveiller tout le monde. Tu t'es changée. Jupe légère ; plutôt inapproprié. La morsure de la fraîcheur de la nuit risque de ne pas être agréable, sur tes jambes nues. Mais ton autre main retient une cape. Doublée et bien chaude. Tu l'enfiles et sors.
Dans le château, tout semble un peu irréel. Et violement vide, rempli d’un rien presque transcendant. Là où certain y verrait un désespoir pesant et constant ou une crainte sourde, toi tu y vois une sérénité, un apaisement, un espoir lumineux.
Tu déambules. L’oreille alerte, à l’affut d’un pas, d’un chuchotement, ou d’un petit rond de lumière, au bout d’une baguette tenue par un préfet. Ou par le concierge. Ou par un professeur ; ce qui serait sans doute pire. Tu ne veux pas te retrouver en retenue. Ou risquer de faire perdre des points à cette maison qui ne te considère déjà pas beaucoup.
Les mains enfoncées dans les poches, tu accélères la cadence. Des coups d’œil à droite et à gauche avant de traverser les couloirs. Et tu grimpes les escaliers, en courant. Les marches se succèdent, deux par deux. Et d’autres couloirs. Avant de te retrouver face à de nouveaux escaliers. Encore et encore. Poudlard est un véritable labyrinthe. Dans lequel tu es incapable de te perdre. Tu ferais le chemin les yeux fermés.
De cette sordide salle commune jusqu’au sommet de la tour d’Astronomie, il doit bien y avoir quelques kilomètres. Les minutes filent, et le froid de cette nuit d’octobre te mord moins fort. Au moins, dans les dortoirs, il fait bon.
Enfin, les dernières marches se profilent. Tu en soupirerais presque de satisfaction.
Et les voilà. Les étoiles. Comme autant de paillettes, dans ce ciel aux rares nuages. Cette immensité, qui t’écrase ; qui écrase le monde. Qui l’enveloppe. Cette vue te tire un sourire, tête levée vers le ciel et sa profondeur infinie.
Tu te diriges vers la gauche et tu t’accroupis. Tu fais doucement bouger une pierre, qui finit par se desceller. Derrière se cachent un petit paquet rectangulaire et un briquet. Tu les attrapes et sors une cigarette du paquet, que tu viens glisser entre tes lèvres un peu gercées. Une flamme vient lécher le bout et l’embraser. Tu inspires profondément. Et tu gardes un peu la fumée avant de la laisser s’échapper en une épaisse volute opaque. Une addiction moins dangereuse qu’une autre ; mais une addiction tout de même. La nicotine te calme. Et, souvent, au milieu de la nuit, tu ressens le besoin de venir te détendre ici. Une clope entre les doigts et les yeux grands ouverts.
Tu te laisses glisser le long du mur, pliant tes genoux jusqu’à être assise sur le sol froid. Tu ramènes tes jambes contre ta poitrine et les recouvres de ta cape.
Tu baisses les yeux et ils captent l’éclat flou d’une ombre droite, immobile. Une silhouette qui regarde sans doute au loin, elle aussi. Mais que tu ne discernes pas bien. La tête penchée, tu l’observes un instant. Tu bloques ta respiration ; hésitation. Un choix à faire. La tranquillité, si tu ne prononces pas un mot et que tu te fais discrète. Ou le risque d’ouvrir la bouche. Et de briser ce calme. Ou, peut-être, de le rendre plus agréable. Quitte ou double.
Tu grilles encore un peu de ce tabac qui assèche ta gorge. Et tu prends finalement la parole.

« Toi non plus, tu ne peux pas dormir ? »


© S a n i e
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Solveig C. Ødegård
Solveig C. Ødegård
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△ âge : vingt-six et longues années que tu foules cette terre, vingt-six années que tu tentes de combler les attentes de tes parents, que tu tentes de les rendre fiers de toi.
△ statut du sang : certains osaient t'appeler sang-de-bourbe, lorsque tu n'étais qu'une élève. maintenant, leurs mots ne s'élèvent plus face à ton regard de marbre ; leurs souffles dans ton dos est bien pire.
△ amoureusement : coeur brisé, piétiné par la Mort elle-même. depuis, tu ne parviens plus à recoller les morceaux.
△ maison : la jolie maison des âmes pensives, sages. Serdaigle.
△ métier : le ciel a toujours attiré ta curiosité, c'est pour cette raison qu'obtenir le poste de professeur d'astronomie était comme une évidence à tes yeux.
△ baguette : bois de cèdre, synonyme de force de caractère et de loyauté ; plume de phénix, t'offrant des capacités magiques multiples ; trente-huit centimètres, pour une prise en main idéale.
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Mer 23 Aoû - 0:13
Re: (solveig) la solitude n'est plus une maladie honteuse.
LA SOLITUDE N'EST PLUS UNE MALADIE HONTEUSE
adhara & solveig
octobre 2016

La nuit est froide, silencieuse, solitaire. Les étoiles parsèment d’une petite lueur blanche le grand voile sombre qui recouvre le ciel. Constellations, poussières d’astres probablement morts à cet instant dont la douce lumière ne parvient à l’homme qu’en ce jour, qu’en cette nuit dégagée. Un doux sentiment de solitude qui pèse sur tes épaules, malgré toutes ces âmes endormies autour de toi, dans cet immense château. Si grand, et pourtant si vide. Le monde n’a jamais été aussi grand, aussi peuplé, mais pourtant, le monde ne s’est jamais senti si seul. Tu ne t’es jamais senti seule que depuis sa disparition. Doucement, tes mains agrippent la rambarde. Tes phalanges blanchissent. Envie morbide. Rêve de franchir le pas. De se laisser tomber six étages plus bas. Espoir qu’un jour tu la retrouveras. Lorsque tu fermes les yeux, tu peux encore revoir la douceur de son visage, la tendresse de sa peau. Son parfum a encore le pouvoir d’enivrer tes sens. Son souffle de te glacer sur place, de te ramener à elle. Sa voix résonne encore dans ton esprit, te rappelant sans mal ses derniers mots d’amour. Son dernier sourire. Ses dernières larmes. Sa dernière étreinte. Votre dernier baiser. Tu te souviens de ses yeux noisettes qu’elle appréciait détester, quand bien même tu pouvais te noyer dans son regard pendant des heures. Tu te souviens des conversations nocturnes qui n’avaient ni queue ni tête, ces mêmes conversations qui pouvaient paraître si sérieuses, et qui pourtant, n’avaient aucun sens. Des conversations que tu chéris encore, au jour d’aujourd’hui. Des conversations qui pouvaient vous tenir éveiller jusque tôt le matin, avec des clopes, fumées les unes après les autres, sans même s’en rendre compte. Un lourd soupir s’échappe de tes lèvres, un soupir triste en hommage à cette époque, à ces moments qui n’existeront plus. Qui ne pourront plus jamais exister sans elle. Sans ton amour. L’horizon se dessine grâce à la pâle lueur de la lune. L’eau du lac fait des remous. Les embrumes s’échouent sur les bords de terre et d’herbe. Putain, ce qu’elle peut te manquer. Elle aurait tant aimé ce paysage, elle aurait tant aimé cette douceur à tes côtés.

Bordel. Les larmes sillonnent ton visage. Tu te sens si mal. La tristesse prend le pas sur ton âme, éloigne ce masque que tu portes chaque jour, chaque fois que ton regard croise un autre. Parfois, tu te surprends à la chercher dans la masse d’élèves qui se presse dans les différentes salles de classe, espérant l’apercevoir. Puis, son visage inconscient, inconscient pour toujours, te revient en pleine face. Comme une gifle que la vie semble apprécier t’offrir à chaque seconde. Elle est morte, et pas toi. Elle est morte pour vous. Pour votre avenir. Elle est morte, et tu n’as rien pu faire pour la sauver. Elle est morte, et tu es encore en vie. Sans elle. Seule. Tu fermes les yeux. Tu pleures. Larmes presque sèches. Tes sanglots ont trop duré. Et pourtant, ils sont toujours présents dans tes moments de solitude. Toujours présents, à moins qu’une bouteille d’alcool n’accompagne ta nuit et ne grise tes sens. Tu tires sur la manche de ton sweat et essuies les quelques traces de tes pleurs. Doucement, tu recules, le froid te faisant frissonner, et t’installes contre l’un des murs supportant le balcon. Tu ne remarques pas la présence de l’autre avant que sa voix ne résonne contre la pierre. Tu te retournes, surprise, tes cheveux colorés cachant tes joues rosies par la souffrance. Ton coeur palpite, un peu. Voix féminine, provenant de la pénombre. Cela fait longtemps qu’elle t’observe ? Tu te recroquevilles, gardant la tête tournée dans sa direction. Tutoiement. Tu joues le jeu parce que tu n’as pas la force de prendre le rôle de professeur. Pas ce soir. Pas cette nuit. Pas maintenant. L’odeur du tabac qui se consume parvient à tes narines. Tu le respires alors même qu’il te ramène à tes démons. Doux démons qui accompagnent ta vie. « Insomnie, cauchemars, et toi ? » Ta manche repasse devant tes yeux, avant de passer devant ton nez. « Je peux te prendre une clope ? » Demande inacceptable de la part d’un professeur responsable, mais t’es loin de tout ça. T’es loin d’être responsable. La responsabilité est un trop lourd fardeau que ta tristesse s’empresse de laisser glisser de tes frêles épaules.
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