chasing cars. eden

QUE PENSE TON PERSONNAGE DES STATUTS DE SANG △ Rien, j'en ai pas grand chose à foutre de mon sang. Mais, j'aime mes parents, j'aime leur regard satisfait, je ne veux pas les décevoir, mes parents. C'est con, c'est bête. Alors quand ils se plaignent des sangs de bourbe, j'hoche de la tête en silence. Je ne leur laisserais pas le plaisir de me voir dire non, ni celui de renchérir. Je me tais, et j'accepte. Pourtant, depuis que j'ai rencontré Ajay, c'est de plus en plus difficile. Je ne sais pas. Il m'ouvre les yeux peut-être. Avec lui, je ressens quelque chose. Alors, maintenant oui, ça me fait mal d'hocher de la tête lorsque ma famille se montre intolérante. Ca me tue de dire ce qu'ils veulent que je dise, parce que de l'autre côté, j'ai Ajay. Et sans Ajay, j'ai rien.

QUELLES SONT LES AMBITIONS FUTURES DE TON PERSONNAGE △ Vivre heureuse, me marier, fonder une famille, faire carrière. Rien ne m'arrêtera, et je n'attendrais pas le consentement de mes parents pour passer à l'acte, mon avenir, il sera avec Ajay, malgré leurs conneries sur son sang. Parce que lui, il est différent, il a pas besoin d'un sang pur. Alors je ne cesse pas de croire en nous, en moi. J'espère être juge au Magenmagot, Auror, ou encore devenir joueuse de Quidditch. A dix-sept ans, l'on est sûr de rien, rien que d'une chose; qu'on ne sait rien. Et je ne sais rien, pour l'instant, je veux juste rester dans ses bras et profiter de maintenant. Je veux qu'on me foute la paix, je veux rêver, espérer, je veux y croire. Je veux entendre mon père gronder de colère, mais ne pas l'écouter. Je veux fuguer, je veux dormir, je veux boire, je veux oublier, et je veux l'aimer.

TON ÂGE : seize ans. PAYS : france. COMMENT AS-TU CONNU LE FOFO ? facebook. DES SUGGESTIONS ? rien du tout, z'êtes perf. UN DERNIER MOT ?  

il était une fois, elle. putain d'ironie. elle et ses grands yeux bleus qui s'ouvrent à un monde qui ne l'attend pas. elle et ses lèvres qui balbutient dans une joie quis s'affaisse. c'est dans un premier cri qu'elle rejoint les bras de son père. elle arrive dans les bras de sa mère, puis est finalement refourguée dans ceux de ses soeurs. léger amusement dont on se lasse facilement. petite fille à qui on accorde quelques secondes d'attention avant de la délaisser. elle est éduquée par une nourrice qu'elle prendra longtemps pour sa mère. elle vit seule, apprend seule, tout le monde se tait chez elle, et personne ne cherche à voir plus loin que la distante benjamine. elle est impétueuse, vivante, bruyante, mais toujours seule. elle court, elle joue, elle sautille et arpente la cour de la bâtisse, mais toujours seule. à la fenêtre, des ombres se penchent pour observer cette joie de vivre. ses soeurs parfois la jalousent alors qu'elles vivent leurs histoires d'adolescente. mais rapidement tandis qu'eden supplie pour s'entraîner à monter un balai, ses parents veulent pour elle une éducation plus calme, plus sérieuse. elle est privée de liberté et devient bien vite une érudite à la vaste culture. cela n'atténue point son goût de l'aventure. ainsi un soir, elle escalade les murs de la cour pour s'égarer sur le toit lorsqu'une main ferme saisit son pieds fébrile. elle tombe de peu de mètres, mais se retrouve les jambes en sang. c'est son père arès qui arbore une mine sévère. « pas de ça, chez moi. retourne étudier, eden.
- j'étudierais demain. je veux juste... » claque en plein visage. claque qui la fait tomber à nouveau. claque qui l'humilie devant ses soeurs, hilares. elle frotte sa joue rougie en essuyant ses larmes. la faiblesse est une honte. il ne l'aide pas à se relever. il la regarde avec son perpétuel mépris, et elle hoche de la tête. dans sa demeure, elle se plie au silence contraignant. la liberté, elle ne la trouvera pas ici.

la liberté, elle est ici. à poudlard, école dont elle a toujours rêvé. lorsqu'elle arrive, c'est une porte pour de nouvelles opportunités. celle de ne plus être l'humiliée. elle arbore immédiatement une facette inconnue, celle de cette demoiselle tellement sûre d'elle, si confiante, que personne n'ose douter de son visage d'ange. elle s'invente ce caractère à deux balles, et il lui colle à la peau toute sa scolarité. étrangement, ça plait. on l'admire, on la jalouse, on l'envie. à sa quatrième année, elle traîne déjà avec les plus âgés qui la regardent rouler du bassin. c'est une façade, elle y connait rien à tout ça. l'amour, la séduction, la fidélité, tout ça, c'est bien loin. elle est invitée aux quelques fêtes étudiantes, plaisir interdit qu'elle s'autorise en fuyant les dortoirs. elle savoure les bières au beurre qu'on lui tend, elle profite naïvement de ces garçons de dix-huit ans qui lui louent leurs services. elle ne comprend pas vraiment, tout cet engouement mais elle fait comme si de rien n'était. elle laisse ce mythe se former autour de sa personne, et eden finit par croire au tableau. mais un soir, elle sent ce bout d'innocence que la bêtise lui a enlevé. un soir, à cette fête insignifiante, il est là. et elle est là. premier jeu de regards malicieux, provocateurs, désinvoltes. il s'approche, pas du prédateur. il lui offre ce verre malsain qu'elle accepte, sans se douter de rien. sourire de la demoiselle charmée, alors qu'il l'attire dans la chambre. ce n'est plus un jeu. elle sent d'abord ses mains s'engouffrer sur ses hanches. mais elle ne dit rien, elle se tait, parce que la sensation disparait et que ses paupières se ferment. avant de perdre le contrôle, elle tente tant bien que mal de ramener son pull contre son ventre, en mâchant mollement les mots qui lui font si mal: « non, non, s'il te plaît... » sa phrase reste en suspens, son existence entre parenthèses. sa conscience s'éteint pour une nuit mélancolique. le soleil la réveille, les rayons caressent son corps dénudé. souillée. elle ne se souvient du rien, que de son regard envoûtant. elle a peur, elle ne sait pas quoi dire, elle est ailleurs, perdue. elle cherche un souvenir, une image, un son, un bruit auquel se raccrocher. mais il n'y a rien que sa mémoire défaillante et son corps mis à nu. elle a peur de penser, de ressentir, de se souvenir. elle ne dit rien, personne ne sait, sauf elle. elle veut plus souffrir, elle se désensibilise de la cause. elle rejette ses derniers sentiments, les enferme dans une boîte, et laisse la jeunesse consommer son insouciance. les sentiments, ça fait trop mal.

sauf cette fois. beau garçon, teint pâle, cheveux blonds presque blancs, regard azur transparent. attrapeur de l'équipe de quidditch. beau garçon sympathique, loyal, fier, intelligent. elle le regarde assise sur le banc, et ça lui fait quelque chose. depuis six ans qu'ils sont dans la même école, dans la même maison, et elle ne l'avait jamais vraiment remarqué avant ce jour où il fait remporter encore une fois la victoire aux gryffondor. avant, il était juste beau. là, il a quelque chose. elle se rapproche, doucement. à dire vrai, elle a peur qu'il la rejette. dans les autres garçons, plusieurs paieraient pour son attention, pour un modeste baiser. lui, non. il ne semble pas la voir, et elle adore ça. les remarques fusent, les sourires en coin, il a déjà sa réputation pourtant lui aussi. il a couché avec tant d'autres. elle a couché avec tant d'autres. ils ont enchaîné les conquêtes sans histoires. mais, il est là, si charismatique. elle cède. premier baiser sous un ciel étoilé, mains qui se promènent. ça aurait pu faire l'affaire que de quelques jours. non. l'alchimie continue, elle est éblouie. elle l'étouffe d'amour, elle rouvre la boîte à sentiments dont elle avait oublié la clé. début d'été qui commence en toute beauté. les vacances ne les arrêtent pas, elle est aveuglée par ce semblant d'idylle. il ne voit pas les choses à sa façon, elle ne voit rien à ses baisers de contre-façon. septième année qui débute sous leurs caresses et embrassades amoureuses. elle y voit de l'amour, il n'y voit plus rien, rien que de l'ennui.