Garvy l'alcoolo.

QUE PENSE TON PERSONNAGE DES STATUTS DE SANG △ De la grosse connerie en barre ! La pureté de sang est une idiotie totale, ce n'est pas le sang qui fait un sorcier mais le destin, les efforts, sa volonté de se construire ! Garviel n'arrive pas à comprendre cette obsession alors que des sorciers et sorcières très doués ne sont pas forcément des sangs purs et vice versa. On devrait juger les gens sur leurs actes et pas sur leur nom, celui de leur famille ou ancêtres  : c'est s'enfermer dans un monde archaïque et démodé.

QUE PENSE TON PERSONNAGE DE L'ASSASSINAT DE LA FAMILLE WHITE △ C'est horrible. Un crime immonde. Et toute cette mise en scène... il y a des cinglés qui devraient aller faire un tour le plus vite possible à Ste Mangouste : entrer dans une des chambres capitonnée et jeter la clé.
Tant qu'on y est, à quand une inquisition chez les sorciers pour punir ceux qui osent regarder un moldu ou dire bonjour à un cracmol ?
C'est désolant et il espère que c'est un cas isolé, un maboule qui a fondu son fusible et qu'avec un peu de chance il ira jouer à Colin-maillard sur l'autoroute la plus proche.

TON ÂGE : 30 PAYS : France COMMENT AS-TU CONNU LE FOFO ? Une nana toute cheloue DES SUGGESTIONS ? Nop UN DERNIER MOT ? Courgette !

La montagne aux myrtilles, 14 février 1977.
Un gémissement, puis un cri et voilà plus de douze heures de travail pour voir naître un joli bébé ! Et quel bébé ! Un homme ! Enfin un ! Après 6 filles, Friedrich a enfin eu un héritier digne de ce nom ! Un garçon de 55 cm et de presque 4 kilos ! Le nom des Albreicht était sauvé !
Même si cela coûta la vie de sa femme... elle n'avait qu'a lui donner un fils plus vite !

Garviel grandit sous la surveillance étroite et sans défaut de son paternel et avec la même rengaine : «Sois fier de ton nom et de ton sang, sois digne de celui-ci, tu seras un Albreicht et tu honoreras ce nom.» Le gamin n'y prêtait pas attention, c'était pour lui comme un berceuse que son père aimait lui ressasser sans arrêt. Lui préférait jouer avec ses sœurs, découvrir tout ce qu'il pouvait, vivre mille et une aventures dans ce grand manoir sombre. L'honneur, il s'en moquait. Lui voulait des gâteaux, et même s'il devait affronter les terribles monstres qui se cachent la nuit dans les coins sombres, il aurait ses gâteaux ! Ce fut la première d'une longue série d'escapades et de bêtises. Un enfant trop intelligent, impossible de le tenir en place, malicieux et espiègle. Il continua à se développer et à de plus en plus répudier ce que son père lui rabâchait sans cesse. Il n'avait pas la rigueur nécessaire et le pragmatisme voulu. Quand il eut 11 ans, sa famille dut accepter une chose : il était raté ! Plein d'entrain, de joie, de soif d'apprendre et totalement inconscient du rang qu'il devait tenir.

L’école fut une délivrance pour toute la petite famille Albreicht et pour Garviel une récompense tant attendue : des tonnes de connaissances à faire et à dévorer et plus de pression paternelle ! Scolarité presque parfaite si on oublie le comportement farceur, vif et pipelette ! Il découvrit grâce à l'école les différences entre ceux nés « purs » et les autres. Il trouvait ça idiot et sans importance, il n'était qu'un gamin. Il n'avait pas conscience de ce que tout cela pouvait engendrer comme problèmes et surtout... il s'en foutait royalement : lui il aimait les gens ! Tous les gens ! Du dernier moldu au plus coincé des sangs purs.

Plus le temps passait, plus la distance entre sa famille et lui grandissait, jusqu'au point de rupture à l'aube de ses 19 ans. Un mariage arrangé, il fallait « préserver le sang, sauver la race »! Des argument bancals qui mena à une séparation rapide et sans état d'âme.

Il se retrouvait seul, sans argent, sans maison... mais libre et droit dans ses bottes.

Grâce à ses contacts, il dégotta un petit job dans un bar à Berlin et sa vocation fut trouvée. Il avait tout ce qu'il voulait à portée de main : des gens avec qui discuter, entendre mille histoires et aventures, des sourires, des rires et une chaleur bienveillante qu'il n'avait pas dans son grand manoir sombre. Il travailla en Allemagne durant 18 ans, devenant plus précis, toujours affairé dans son travail comme au premier jour. Cette passion ne l'avait pas quitté une seule fois malgré la dureté, les heures... il était heureux, mais son passé le rattrapa.

Sa famille avait la rancune tenace et fit tout ce qui était en son pouvoir pour lui nuire. Il fut obligé de dormir au dessus du bar car il était impossible d'avoir un chez lui. On lui envoya des casses, des gros bras mécontents, des contrôles pour des faits illégaux... ça pimentait sa vie comme s'il regardait une sitcom, un nouvel épisode presque tous les jours de  «Faisons chier Garvy le plus possible» !
Ses patrons successifs étaient satisfaits de lui en tant qu’employé.  Rien n'était laissé au hasard, tout était au plus proche de la perfection, mais les petites mésaventures ne jouaient pas en sa faveur et il finissait toujours par être viré.
Garviel était dépité. Même après autant de temps, son vieux l'emmerdait au plus haut point. Il se résigna à faire ce qu'il n'avait jamais envisagé :fuir loin de l'influence néfaste de son paternel et de sa famille de tarés. Ah ! si seulement ils pouvaient devenir séniles et impotents...

Garviel s'envola prêt à tout recommencer dans le plus grand des secrets. Du moins, il l’espérait. Il fit tous les préparatifs. Les économies c'était bon, les affaires personnelles aussi : une simple valise suffirait. Pour les adieux et autres... personne ne saurait qu'il partait une bonne fois pour toute.

Il erra pendant deux ans des froides contrées norvégiennes au climat plus doux de l’Italie. La France avait son charme mais elle était trop proche de l’Allemagne à son goût pour y rester plus que nécessaire. Fort de ces deux années difficiles mais pleines d’apprentissage et de nouveaux contacts, il apprit qu'un pub anglais cherchait un gérant. Un pub spécial, près d'une école de magie. La chance souriait-elle à Garviel ? Il décida de se rendre dans ce petit village et d'obtenir le poste. La personne qu'il rencontra lui plu de suite. Elle avait un petit quelque chose de fascinant, un charme unique et ils discutèrent jusqu'à la tombée de la nuit. Par respect pour son auditrice il n’omit aucun détail de ses mésaventures et des retombées possibles de son embauche.
La seule réponse fut un regard pétillant et un haussement d'épaule. L'instinct et l'expérience était ce qui guidait la dame et voilà que Garv avait un nouvel emploi et un endroit où essayer de construire sa vie...